J’ai commencé ma carrière à Europe 1 avec Jean-Luc Delarue au début des années 90 et j’ai déjà eu la chance de faire la matinale de Virgin Radio il y a 2 saisons. Donc le 26 rue François 1er, c’est un peu ma maison…Je suis content qu’on m’ait donc donné la possibilité d’y revenir.
En fait au printemps dernier, j’ai décidé avec l'accord évidemment de Laurent Ruquier de revenir dans « On va se gêner » où j’avais passé une saison fantastique il y a 2 ans. Ca me manquait vraiment car cette émission est un régal à faire. Dès lors, Virgin a eu vent de mon retour au sein du groupe Lagardère. Comme Cyril Hanouna avait décidé d’arrêter, il fallait que la radio remonte une matinale. Ils m’ont donc contacté. Pour l’anecdote, quelques semaines avant que Virgin ne nous réunisse, on s’était dit avec Christophe que j’ai rencontré dans « On va se gêner » qu’il faudrait qu’on fasse un jour une émission de radio ensemble.
"J’ai des projets, oui"
Avez-vous des projets pour la télévision en tant qu'animateur ou bien chroniqueur ?
En tant que co-animateur, je continue à animer l’émission des jeux vidéo de MCM « Gamix » avec mon ami Manu Lévy. Sinon j’ai des projets, oui, mais je ne peux pas encore en parler. C’est en train de se décider donc patience. Mais je n’y serai pas animateur...
D’être patient. La radio, c’est un métier qui prend du temps à maitriser. Ce n’est pas un hasard si les « tauliers » de l’animation sont des garçons avec plus de 20 ans d’expérience. Ca a l’air facile comme ça de parler dans un micro mais c’est tout un art qui nécessite du travail. Mais on manque de relève en radio, et je me tire une balle dans le pied en disant ça ;) alors j’encourage les jeunes à se lancer. Commencer déjà par des radios locales, associatives, des webradios même, pour se faire la main et la voix.
Ca demande déjà d’être réveillé ce qui n’est pas facile tous les matins. D’être concentré et vif car une matinale c’est comme un grand 8 mais qui dure 3 heures. Donc pas moyen de se relâcher, ce qui nécessite une bonne condition, physique et mentale. D’où l’impossibilité de faire le foufou la veille. Passé 22-23h, on se met en péril. Après ce sont des petites contraintes comparés à l’énorme plaisir et la grande chance que l’on a quand on est sur ce qui est le « prime time » de la radio.
Propos recueillis par Sarah Fleurot.
Merci à Florian Gazan de nous avoir consacré du temps pour notre interview.
image: CC 1.0 - Houlala Production