Antoine de Caunes reçoit Madonna lundi au "Grand Journal" : "Vous aurez des surprises"

Antoines de Caunes, comment vivez-vous la venue de Madonna au "Grand Journal" ? C'est une première pour vous ?

Je l'ai croisée à l'époque de Rapido et une autre fois à Cannes, mais c'est la première fois qu'elle vient au Grand Journal. Toute l'équipe est mobilisée pour faire la meilleure émission possible, je pense que vous aurez des surprises.

Comment va s'organiser l'émission ?

On commencera par s'intéresser à la Madonna engagée, qui vit dans son époque, qui a conscience des problématiques politiques et sociales qui l'entourent, et qui n'a jamais eu sa langue dans sa poche, elle l'a encore prouvé très récemment. C'est une chance de pouvoir lui parler de la France d'aujourd'hui, de Charlie, de l'après Obama, de son engagement pour le mariage pour tous aux Etats-Unis. Et bien sûr, nous parlerons de sa musique, de ses collaborations avec des artistes français notamment. Quelqu'un qui fait coexister Kanye West et Mike Tyson sur un album a forcément des choses à dire. Et puis il y aura deux morceaux live, extraits de son nouveau disque !

Est-ce beaucoup de préparation ?

Oui, on bosse! Il faut être à la hauteur de l'événement. D'autant que la pop star sera présente tout au long de l'émission et que c'est notre invitée unique. On a revisité tout le parcours de la Madonne, retrouvé des tonnes d'archives, passé sa discographie au peigne fin. On essaiera de ne rien oublier.

C'est la seule émission télévisée que Madonna a accepté, en France. Comment-avez vous fait ?

Ça faisait longtemps qu'on espérait l'avoir sur notre plateau. Notre invitation a été entendue et croyez - moi, nous en sommes tous ravis! "Le Grand Journal" a une réputation internationale, les plus grands passent par chez nous, de U2 à Brad Pitt en passant par Robbie Williams ou Miley Cyrus.

Que représente Madonna selon vous ?

Madonna est une icône de la pop culture. Elle a marqué son époque au même titre que Michael Jackson, Prince et Bruce Springsteen, bien sûr!

Si une question lui paraît stupide, elle demande à son interlocuteur de boire un petit verre de tequila.... Prêt à relever le défi ?

Un verre ça va, deux verres «bonjour les dégâts» ! Et je ferai tout pour les limiter...

Interview : Aurélien Jouhanneau pour Le Figaro.