Pour causes de restrictions budgétaires imposées par l’Etat, France Télévision doit diminuer ses revenus et faire des économies. Ce sont de nouvelles règles encadrées depuis l’arrivée de François Hollande à la présidence de la République Française. L’un des premiers programmes que France Télévisions n’est pas sûr de diffuser, à cause de celà, est notamment la diffusion de Roland Garros qui coûte en moyenne 15,5 millions d’euros, par an. Donc, France Télévisions n’a toujours pas dit « oui » à la Fédération Française de Tennis. Une situation qui pourrait profitée aux concurrentes privées.
"Le marché des droits sportifs doit s'adapter à l'économie de la télévision"
En effet, en cas de désistement, Nicolas de Tavernost, président au directoire du Groupe M6, a fait savoir son intérêt pour le Tennis, pour des éventuelles diffusions sur ses chaînes. Ce midi, lors d’un déjeuné avec l’association des journalistes médias, de Tavernost a simplement dit : « Nous regardons Roland Garros", interrogé sur le sujet. Confirmant qu’il est intéressé pour une reprise des diffusions de Roland Garros à France Télévisions. Il rajoute qu’ « à l'heure qu'il est », ils ne connaissent pas « encore ni les prix, ni les lots".
Cependant, et en ces temps difficiles économiquement, Nicolas de Tavernost ne veut plus une nouvelle erreur sur ce plan. Effectivement, M6 ne souhaite plus vouloir diffuser des programmes qui réalisent des rencontres à perte. « Le marché des droits sportifs doit s'adapter à l'économie de la télévision. Nous assistons à un passage du sport sur la télévision payante. Hormis les sports que la loi oblige à diffuser sur la télé gratuite, tout le reste sera bientôt sur la télévision payante" dit-il en faisant référence à la reprise des championnats de Formule 1, basculé sur Canal+ en 2013.
Hugo
image: CC - Sylvain Weber / Wikimedia
Chaque année, lors du printemps, les tournois de Tennis de Roland Garros sont organisés en France. A cette occasion, France Télévision diffuse sur France2, France3 et France4 les disputes. On vient d’apprendre que le groupe des chaînes publiques doit renégocier avec la Fédération Française de Tennis concernant les droits de diffusion de ces dernières sur celles-ci.