Depuis son départ en 2010 de la série "Grey's Anatomy", Katherine Heigl s'est fait plus discrète sur les plateaux de tournage. Mais alors que 2014 devait signer son grand retour à la télévision avec le rôle phare de la série "State of Affairs", les critiques sont assassines et les audiences décevantes...
Dans cette nouvelle série diffusée sur NBC, Katherine Heigl incarne Charleston Whitney Tucker, une agent de la CIA aux méthodes peu orthodoxes, qui a été recrutée directement par la Présidente des Etats-Unis pour devenir sa conseillère spéciale. Sa mission : prévenir les attaques sur le sol américain et cibler les menaces les plus critiques. De par sa position, elle est au centre du pouvoir. Une position qui créé des tensions au sein même de la Maison Blanche et qui allonge sa déjà longue liste d'ennemis...
Lancée le 17 novembre dernier, "State of Affairs" est loin d'avoir convaincue les critiques américaines. Le Chicago Sun-Times est mitigé et juge "[qu']à côté de Homeland, State of Affairs est de loin le plus faible des shows", en lui accordant la note de 3/5. Selon Zap2it, "la série aura du mal à vous convaincre". Le site lui donne la note de 2,5/5. Le magazine TV Guide est plus sévère en accordant la note de 1,5/5 : "La décevante série de NBC fait preuve de peu d’originalité et souffre du mauvais choix en tête d’affiche de la peu convaincante Katherine Heigl". Seul le Washington Post semble assez convaincu par la fiction en jugeant "State of Affairs" comme "une nouveauté honnête pour NBC".
Si les critiques sont mitigés, les audiences le sont également. Malgré une rampe de lancement en or avec "The Voice" (11,3 millions de téléspectateurs et 3,1% sur les 18-49 ans), le premier épisode n'a réuni que 8,69 millions de téléspectateurs et un taux de 2,2% sur les 18-49 ans. Certes, le score n'est pas catastrophique, mais les espérances étaient bien supérieures à cette audience.
Par
antoineescoffier
