Maïtena Biraben était l’invité de France Inter ce matin, pour répondre aux critiques ainsi qu’aux audiences décevantes du talk de Canal+. C’est dans « L’instant M » qu’elle a choisie de s’exprimer, peut-être pour la seule fois et ce pendant une dizaine de minutes.
Avant toute chose, Maïtena Biraben est revenue sur son accession à la case stratégique de Canal+ :" Je n'ai pas intrigué pour avoir cette émission. J'ai fait une compet' à la loyale du temps de Rodolphe Belmer qui s'est soldée par un échec patenté à Cannes où il m'a dit que Le Grand Journal continuerait avec Antoine de Caunes à sa tête" avant de rajouter "je ne voulais pas du Grand Journal". En expliquant le fait qu’elle voulait la case, mais pas l’émission qui ne lui "ressemblait pas".
L’animatrice explique qu’après la direction de la chaîne lui a proposé une co-animation avec Antoine de Caunes. Elle engage le sujet du brûlant été de la chaîne cryptée par la suite. "La décision a été prise de sortir Renaud Le Van Kim. Je n'y peux rien. Je n'ai pas manoeuvré pour ça. Je n'ai rien fait pour avoir le truc. On me l'a proposé. J'ai réfléchi. La liste des contre était très, très, très longue. La liste des pour, il y avait une phrase : c'est mon métier".
Maïtena Biraben a ensuite répondu aux critiques, de plus en plus violentes sur le talk Après, c'est la cible. C'est le navire amiral et en rajoutant qu’avant de prendre l’émission elle se doutait que ça serait difficile et extrêmement compliqué.
Sans surprise non plus, elle a été interrogé sur l’influence de Vincent Bolloré, reproché par tous les médias, dans la fabrication de la grille, et aussi dans celle du Grand Journal. Maïtena Biraben n’est pas resté dans le sujet très longtemps en affirmant que "Vincent Bolloré n'est pas dans mon oreillette et j'ai un cerveau. Vincent Bolloré ne m'a jamais appelé pour me demander quoi que ce soit sur cette émission. Il n'a jamais appelé les producteurs pour leur demander quoi que ce soit. Il n'intervient pas dans l'éditorial. C'est nous qui décidons de ce que nous faisons"
Concernant la déprogrammation du Grand Journal, rien n’est fait pour elle. Maïtena affirme avoir le soutien de la direction de la chaîne cryptée, tout en affirmant que les audiences ne sont pas bonnes.
Cependant, la journaliste et animatrice de la chaîne n’a pas fait un mot à l’égard des émissions déprogrammées, ou totalement changées et repensées par la nouvelle direction.
A la fin de l’interview, Maïtena Biraben a souhaité réglé ses comptes avec le « mépris » de Charline Vanhoenacker.
V.D