"Le Juste Prix" : la production réagit face aux critiques sur la "maman" de Vincent Lagaf'

L'access prime-time de TF1 n'est pas au mieux. Depuis son retour à l'antenne le 12 janvier dernier, "Le Juste Prix" réalise des audiences plus faibles que l'année dernière. Avec une moyenne de 4,1 millions de téléspectateurs et 20% de part de marché, le jeu a perdu environ 3 points de part d'audience.

L'une des raisons de cette baisse réside sans ancun doute dans le contexte actuel. La forte actualité de ces dernières semaines a fait sensiblement progresser les talk-shows d'actu et la plupart des jeux et divertissements ont perdu une partie de leur public. Mais pour certains, il s'agit de la nouvelle formule du "Juste Prix" qui a fait fuir les téléspectateurs. En effet, un personnage a fait son apparition : il s'agit de la "maman" de Vincent Lagaf', en réalité un homme déguisé en femme. Le comédien Philippe Rambaud qui incarne ce personnage a essuyé de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux. Des critiques qui ne sont pas tombées dans l'oreille d'un sourd.

Bruno Enriquet, directeur de FremantleMedia France, était ce matin l'invité du "Grand direct des médias" sur Europe 1 et a reconnu qu'il fallait donner une place moins importante à la "maman". "Je suis conscient des critiques des téléspectateurs. C'était une idée de Vincent. J'étais sur tous les tournages et il y avait une vraie complicité entre Vincent et la maman. Le premier contact, ça a été le public : 5 000 personnes cumulées sont venues lors de tous les tournages et appréciaient le personnage ! La complicité est là", a-t-il expliqué. "On était tellement confiant dans ce personnage qu'on lui a donné un rôle trop important, dès le début. C'était la voix complète de l'émission : il faisait le lancement, la vitrine pendant 1m30. Suite aux critiques, on a repositionné le rôle de la maman. Désormais, il n'aura que les choses importantes, c'est-à-dire l'interaction et le jeu avec Vincent. Une autre voix off sera utilisée pour tous les moments où on ne la voit pas la maman à l'antenne", a-t-il ajouté, tout en précisant qu'il fallait "laisser les choses s'installer".