M6 constate l'échec de "Rising Star" : "On aurait dû mettre l'émission sur W9"

antoineescoffier Par Le 11/10/2014 à 17:44

Dans Télévision

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La saison commence mal pour M6. "Rising Star", présenté comme l'évènement télé de la rentrée, signe des audiences faibles et en constante baisse sur ses trois premiers numéros. Jeudi dernier, le télé-crochet n'a été suivi que par 2,18 millions de téléspectateurs et 9,8% du public. L'émission a perdu 1,6 million de fidèles en trois semaines, soit une baisse de 42% de son audience.

Jusque là discrets, les dirigeants de M6 ont pris la parole dans une interview au journal Le Monde. Bibiane Godfroid, directrice générale des programmes, et Nicolas de Tavernost, président du directoire de la chaîne, avouent leur déception : "Je ne vais pas dire que je ne suis pas déçue, mais ce n'est pas une catastrophe, nous prenons des risques" affirme Bibiane Godfroid, qui tient à souligner que, "pour l'instant", les scores de "Rising Star" sont supérieurs à ceux de "la moyenne des audiences du jeudi soir" sur M6. La directrice générale des programmes de la Six revendique également "plus d'un million de votants".

Nicolas de Tavernost, lui, est plutôt confiant sur la suite : "Je suis convaincu que les audiences vont remonter. Il faut parfois du temps à une émission pour s'installer. Elle s'améliore, mais il reste encore quelques ajustements à faire". Il assure que les annonceurs "sont contents", grâce au succès sur les cibles jeunes.

Mais ces scores sur les 15-24 ans sont source d'un terrible constat pour le président du directoire de M6 : le programme avait peut-être plus sa place sur la petite soeur du groupe, W9 : "On aurait dû mettre l'émission sur W9, mais le coût de grille était trop important" avoue-t-il, parlant de "Rising Star" comme d'"un programme très segmentant". Mais Nicolas de Tavernost tient à rester confiant : "On continue à se battre mais Rising Star n'est pas un accident industriel" répète-t-il. Cependant, en interne, certains salariés repris par Le Monde s'inquiètent de cet échec sur un programme si coûteux pour la chaîne (de 600.000 à 1 million d'euros par prime).

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